Drumuri. Care duc undeva. Întotdeauna.
La raison d’être
Tout ce que j’ai, c’est un pauvre corps.
Si je ne voyais pas, je serais triste
Si je ne parlais pas, je mourrais
Si je n’entendais pas, j’aurais peur
Si je ne pouvais pas bouger, je n’existerais plus.
Le sang qui coule en moi….est-ce que je le connais?
Est-ce qu’il me connaît, moi?
Qu’est-ce qu’il me donne?
C’est lui ou moi qui offre la chaleur?
Pas la chaleur du soleil, mais celle de l’amour.
Le sang connaît seulement ce que je lui donne:
de la nourriture, des émotions, de l’eau.
Lui, il ne connaît pas mon visage
et moi, le sien, non plus.
On se devine toujours.
Un pauvre corps qui entraîne le sang
et un sang qui donne la raison d’être.
L’Un est rien sans l’autre.
C’est comme une poupée,
Une masque,
Une blague.
A. N.
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